Georgette Guilmeaux est née le 6 mars 1893 à Tiercé (Maine et Loire). Elle est la fille de François-Pierre et Marie-Louise.

Elle a probablement effectué sa scolarité à l'école de Tiercé.

Voici tout d'abord un petit cahier vert lui ayant appartenu...

Je vous invite à l'ouvrir (en cliquant sur le numéro de page de votre choix...)

Pages: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Dernière page

Pour agrandir la page de garde, cliquer sur l'image ci-dessus.

En 1904, l'Etat et l'Eglise ne sont pas encore séparés.

Voici d'autres écrits scolaires de Georgette de cette année classés par thème:

Algérie,            analyse,             arithmétique,         comptabilité,

dessin,        instruction civique,    instruction religieuse (ci-contre),

instruction morale,         langue française,         lettre à une tante,  

orthographe,        périphrase.

Je mets à part un exercice d'orthographe (ci-contre) qui est fait sur un papier gaufré (ce qui est aussi le cas pour les exemples ci-dessus) plutôt spécial...       

Après être sortie de l'école notre Georgette est brodeuse (1914) avant de travailler à la Caisse des Dépôts et Consignations (1921).

Au niveau sentimental nous connaissons quelques bribes de la vie de Georgette. Elle avait bien un amant. Mais celui-ci était marié. Il était paraît-il un personnage important de la ville d'Angers ou selon d'autres sources un militaire. Ensemble, ils auront un enfant.

Seulement, Marie-Louise ne veut pas en entendre parler.

Selon, les "légendes" familiales, la petite "Zezette" est née à Saumur  (vers 1912) et est immédiatement confiée aux soeurs.

Celles-ci se seraient chargées de son instruction.

Mais hélas, la petite tant chérie par sa mère aurait été emportée par une rougeole après sa première communion.

Cependant, nous savons aujourd'hui que la petite, nommée Georgette est née le 27 avril 1913, à Trélazé mais qu'elle n'a été reconnue par sa mère que le 18 août de la même année!

Autre information d'importance, lors du recensement de 1921, elle habite chez sa mère. Reste à savoir, si elle a réellement été chez les soeurs, si elle est vraiment morte à l'âge et dans les conditions que veut la "légende".

Mais la vie continue pour Georgette...

Grâce à son "carnet pour la délivrance de billets populaires de congé annuel" nous savons qu'elle a bénéficié d'un congé payé du 15 juillet au 9 août 1937 (obtenu le 24 juin 1937).

Pour voir les informations (attestation patronale) cliquez ici.

Elle reçoit la croix de chevalier du mérite social le 10 août 1956 (en tant que déléguée de section de la Société Mutualiste du Personnel de la Caisse des Dépôts et Consignations).

Ceux qui l'ont connue parlent d'elle en termes élogieux: "une femme instruite, toujours digne, toujours bien mise"... Nous pourrions rajouter que ce petit bout de femme (1m62) était "une femme forte".

En effet, elle a perdu son unique fille (et ainsi un espoir de ne pas vieillir seule), au moins trois de ses soeurs, deux beaux-frères (l'un pendu, l'autre "mort pour la France") des neveux et nièces en bas âge mais également un neveu mort le jour de ses 20 ans (noyé)...

Et pourtant! Pourtant regardez cette photo où on la voit sourire (en haut à gauche) même après ces tristes évènements...

Oui, c'était quelqu'un la tante Georgette!

Elle s'est éteinte le mardi 12 août 1969 à Angers.