Dispositions de lois ou règlements dont les militaires doivent avoir incessamment le texte sous les yeux.

 

MARQUES EXTERIEURES DE RESPECT.

DEVOIRS GENERAUX. _ Les militaires doivent, en toutes circonstances, même hors du service, de la déférence et du respect aux titulaires des grades supérieurs, quels que soient l'arme et le corps auxquels ceux-ci appartiennent.

L'inférieur prévient le supérieur en le saluant le premier; le supérieur rend le salut.

FORMES DU SALUT. _ Les sous-officiers et les soldats saluent en portant la main droite au côté droit de la visière du casque, du shako ou du képi, la paume de la main en dehors, le coude à la hauteur de l'épaule.

A cheval, les sous-officiers et les soldats saluent en portant la main droite à la coiffure, quelle qu'elle soit.

Tout sous-officier ou soldat qui est assis se lève pour saluer un officier et se tourne de son côté.

Le salut ne se renouvelle pas dans une promenade ou dans tout autre lieu public.

Les sous-officiers et les soldats ne se découvrent chez leur supérieur que lorsqu'il les y autorise.

Tout sous-officier ou soldat, parlant à un officier, prend une attitude militaire; s'il est en képi, il le tient à la main jusqu'à ce que l'officier l'autorise à se couvrir.

SALUT A L'EGARD DES FONCTIONNAIRES. _ Les membres de l'intendance militaire ont droit au salut des militaires.

Y ont encore droit les fonctionnaires civils en costume et les officiers de santé militaires.

PLANTON ET ORDONNANCES. _ En passant près des officiers, les plantons et ordonnances à pied, avec le fusil ou le mousqueton, portent l'arme sans s'arrêter.

Quand ils sont chargés d'une dépêche, ils la remettent de la main gauche, et vont attendre, à quelques pas de distance, et reposés sur l'arme, la réponse ou le reçu.

Si la dépêche est remise à un officier général ou supérieur, l'ordonnance présente l'arme, la contient de la main gauche, et remet la dépêche de la main droite.

VISITES D'OFFICIERS. _ Quand un officier entre dans une chambre, le caporal ou brigadier commande : fixe, les soldats se lèvent, se découvrent s'ils sont en képi, gardent le silence et l'immobilité jusqu'à ce que l'officier soit sorti, ou qu'il est commandé: repos si c'est un officier supérieur, le caporal ou brigadier commande : à vos rangs; les soldats se placent au pied de leur lit; lorsqu'ils y sont, le caporal ou brigadier commande: fixe.

Décision ministérielle de 10 août 1872.

"L'ivresse ne pourra, en aucun cas, être invoquée comme circonstance atténuante. 5Art. 265, Infanterie, et 328, Cavalerie, du Règlement sur le service intérieur des troupes."

 

Voir : "Nomenclature alphabétique des crimes et délits militaires et peines y attachées."

 

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